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 Ronnie Shaw. [Terminé!]

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Ronnie Taylor Shaw
Ronnie Taylor Shaw
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▪ age : 21 ans.
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Ronnie Shaw. [Terminé!] Vide
MessageSujet: Ronnie Shaw. [Terminé!]   Ronnie Shaw. [Terminé!] EmptyLun 1 Sep - 11:32

Presentation :




    ::Identité::

    Nom : Shaw
    Prenom : Ronald, mais si vous tenez à vos dents, gardez-le pour vous.
    Age : 19 ans
    Origines : 3/4 anglaises et 1/4 australiennes.
    Date de naissance : 14 Août 1989
    Manies, Tics : Il se ronge sans cesse les ongles, ou plus souvent la peau autour, et dit toujours "Vraiment!" ou "C'est claaiirr!" lorsqu'il approuve ce que quelqu'un dit.
    Groupe : Avoid us }
    Affinités : Aucunes, c'est un p’tit nouveau. =]


    ::Quoi d'autre ?::

    Personnage : Inventé.

    Caractère : Le caractère de Ronnie est très complexe, jamais régulier, ce qui fait que pour deux situations semblables, il aura souvent des réactions complètement opposées. Son caractère, la façon dont il représente sa personnalité, varie sans arrêt en fonction de son humeur du moment. S'il se lève de bonne humeur, il sera capable d'agir comme n'importe quelle personne civilisée, avec un peu de gêne même. Par contre, s'il a envie de massacrer quelqu'un dès le réveil, mieux vaut ne pas trop s'attaquer à lui ; les chances sont fortes pour qu'il devienne agressif, voire même plutôt violent. Il n'est peut-être pas grand, mais toutes ces années à tenter de se défendre contre son père adoptif l'ont très certainement rendu tout à fait capable de passer à l'offense. Mieux vaut le prendre avec des pincettes en général quand même, parce qu'avec son instabilité émotionnelle, il est difficile de savoir à quel moment il décidera d'en venir aux poings. | Sinon, Ronnie est plutôt silencieux en général, mais quand il commence à parler, ne perdez même pas de temps à tenter de le faire taire ; quand il se rendra compte qu'il parle au mur, il arrêtera par lui-même. Il aime faire valoir son opinion sur presque tous les sujets, mais il sait se taire lorsque vient le temps. Malgré son côté qui peut paraître stoïque ou même malsain, il n'aime pas heurter les sentiments des gens intentionnellement, à moins bien sûr que ce soit pas vengeance. Peu importe à quel point il peut paraître froid et insensible à la base, il s'agit surtout d'une façon de se protéger. Se protéger de lui-même, parce qu'il se connaît. Il sait qu'il est dépendant affectif et que, s'il ne fait pas attention, n'importe qui peut parvenir à le manipuler très facilement. Il apprend à se méfier, mais il a toujours été d'une nature naïve. L'affection le rend aveugle et il se jette à bras ouvert dans n'importe quelle déclaration du genre, dévoilant le vrai lui caché derrière le Ronnie blasé que tout le monde connaît. Il ne l'avoue pas, mais quand on réussi à comprendre son jeu, il est très facile de voir à quel point il est tout simplement faible. Faible et jaloux de ce que d'autres ont eu et lui non. Ce qu'il montre aux gens, c'est lui, mais en version "Homme d'acier". Il tente lui-même d'oublier qu'il est en fait tout le contraire de ce qu'il laisse transparaître. S'il agira de façon égoïste et qu'il fera comprendre aux autres qu'il est carrément en amour avec son apparence, il lui coûte en fait beaucoup de ne pas partager et, surtout... il se déteste. Vraiment, vraiment beaucoup.

    Description physique : S'il est légèrement plus petit que la normale et mince sans l'être assez à son goût, il est presque impossible de nier que Ronnie a fière allure. Certes, son look ne plaît pas à tout le monde et il en est conscient, mais on ne peut pas revenir sur le fait qu'il est tout simplement beau. Son plus grand défaut selon lui, après ses 171 centimètres et ses 60 kilos, c'est avant tout sa peau plutôt disgracieuse. Il le camoufle généralement bien avec un peu de fond de teint, mais même à 19 ans, les crèmes anti-acné trônent toujours sur le comptoir de sa salle de bains. Heureusement pour lui, ce n'est certainement pas son grain de peau qui est remarqué en premier. Avec un regard comme le sien -parfois d'un marron crémeux et uniforme, parfois d'un vert marécage brillant et strié- il est difficile de ne pas être captivé instantanément. Pourtant, le regard de Ronnie est absolument trompeur : ses globes oculaires ne font que refléter une fausse image et, quand on tente de pénétrer son regard, on ne peut que se heurter contre un mur de brique. Ou un miroir. Indéchiffrable, insondable et totalement glacial, voilà ce qui se trouve réellement dans ce regard. Enfin, ce qu’il décide d’y placer. Ironique que son regard le trahisse et que personne ne s’en rende compte. Des yeux mystérieux pour un garçon l'étant presque tout autant ; personne ne sait vraiment d’où sortent tous ses tatouages, ce qu'ils veulent dire en fait. On leur a simplement associé un côté sombre, macabre ou sordide même. Ils sont après tout nombreux, en général gros et très souvent effectivement un peu morbides. Ils sont surtout comme des plaies pour lui, des cicatrices qui ne guériront jamais lui permettant de se souvenir d'un passé que n'importe qui aurait voulu oublier. | Pour son style vestimentaire, ou plutôt son look en général, Ronnie est parfaitement conscient que le tout passe par les détails avant le reste. Équilibrer, c'est ça le truc. Tout d'abord, la coiffure. Peu importe la couleur et la coupe, il faut qu'ils soient impeccables en tout temps, bien travaillés mais aussi extrêmement légers. La laque et la pommade, ça ne fonctionne pas pour lui. À part un plaqueur et une brosse, rien ne sera utilisé pour donner à sa chevelure son apparence propre et, on le sait, très douce. Ensuite, les vêtements. Sur ce point, on peut se rendre compte que Ronnie est légèrement plus souple. Il portera toujours de la marque, ou presque, même si cela lui gruge toutes ses économies. Il adore s'habiller et porter de la couleur, peu importe si les imprimés sur son chandail sont mignons ou sanglants. Il lui arrivera de porter du noir, mais il faut toujours que ce soit équilibré. Bien fait. Le choix des pantalons compte aussi pour beaucoup et, même s'il lui arrive de porter une tuque les quelques journées où il se sent lâche, Ronnie préfère exhiber ses cheveux. S'il y a bien une chose qui le rend fier, il n'y a pas à douter qu'il s'agit de ceux-ci. Encore mieux, grâce à leur longueur, il peut facilement cacher ses stretching (écarteurs?) aux oreilles qu'il a un peu trop agrandis à son goût. Heureusement, retirer les autres piercings était bien plus simple. Ne reste plus qu'un joli petit anneau à droite, entourant sa lèvre inférieure.

    Goûts, passions : La musique, la musique et encore la musique. Est-ce que j'ai dis la musique? Ah, et j'oubliais la musique! C'est à croire qu'il ne vit plus que pour ça tellement il ne fait rien d'autre que d'écouter son iPod à longueur de journée. Il a bien tenté de jouer d'un instrument, mais il s'est vite rendu compte que ce n'était pas exactement sa force. Il a également tenté de "trouver sa voix" mais, malheureusement, ça n'allait tout simplement pas. Il y eut également une époque où il adorait lire des magasines, du Alternative Press au Vogue, mais après avoir passé six ans dans une maison contenant plus de magazines porno que de nourriture, l'intérêt de la chose s'est graduellement dissipé...

    Secrets :
  • Il a une peur atroce des araignées. Une arachnophobie plus qu'extrême qui lui fait faire des crises de panique incroyable.
  • Il n'aime pas les filles. Certaines personnes s'en doutent, mais il ne tient pas à l'avouer.
  • Il était fou amoureux de son frère adoptif lorsqu'il avait 15 ans.
  • Il n'a jamais osé porter plainte contre son père adoptif pour ce qui avait été fait à lui et à ses deux frères.
  • Il jongle avec la cocaïne et l'héroïne sans arrêt, mais tout le monde croit qu'il se limite au cannabis.
  • Il est, d'une certaine façon, toujours vierge. Et il n'en est pas très fier, mais que peut-il bien y faire?


    ::Et toi ?::

    Prenom, pseudo : Katherine, mais juste Kat ou Kiwi ça fera.
    Age : 15 ans.
    Comment trouve tu le design ? Des suggestions ... ? : Ayant moi-même un don en graphisme appelé "incroyablement inutile", il me serait plutôt difficile de juger négativement. Dans le positif, par contre, rien à redire. Les couleurs sont douces pour les yeux, la bannière est jolie et l'écriture, bien que légèrement frivole, est tout à fait lisible.
    Comment est-tu arrivé(e) ici ? : *Moment de silence* Si je me rappelle, c'était par partenariat sur un forum que j'ai visité (et où je ne me suis pas inscrite...)
    Présence ici : Au moins 4/7, mais probablement plus aussi. Tout dépend des horaires de ma chère mère parano. Rectification : ainsi que de la quantité de travail que j'aurai à ramener de l'école chaque soir.
    Code :
    Spoiler:
    Célébrité de ton avatar : Oliver Sykes


Dernière édition par Ronnie Shaw le Lun 11 Mai - 5:12, édité 14 fois
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MessageSujet: Re: Ronnie Shaw. [Terminé!]   Ronnie Shaw. [Terminé!] EmptyLun 1 Sep - 11:45

    Bienvenue cheers
    Haaaa Oliver I love you Ahem, bref.
    Alors, pour tes liens, soit tu fais des demandes de liens avec d'autres membres, par messages privés, soit tu un p'tit nouveaux, et tu n'en a aucun. dans ce cas, inutile de faire les trois lignes complètes (:
    Mais c'est vrai que j'ai pas été très précise, sur ce point :/
    Bonne continuation pour ta fiche Very Happy
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Ronnie Taylor Shaw
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MessageSujet: Re: Ronnie Shaw. [Terminé!]   Ronnie Shaw. [Terminé!] EmptyLun 1 Sep - 11:51

    Tu connais Oliver? Oh wow.
    Je t'aime. I love you
    Sinon les liens c'était juste pour vérifier, mais c'était relativement clair. Dis-toi que je suis blonde et qu'il est presque 6h du matin, donc c'est un peu au ralenti dans ma tête.
    -> Fiche en cours, je la finis avant d'aller me coucher... si je vais me coucher... Rolling Eyes Ça risque de prendre un moment quand même. Le forum a l'air actif et j'en suis déjà amoureuse, donc je vais me donner dans mon histoire. Et dans mon avatar, mais une autre fois T_T"
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MessageSujet: Re: Ronnie Shaw. [Terminé!]   Ronnie Shaw. [Terminé!] EmptyLun 1 Sep - 11:59

Bienvenue :)
Aurions nous devant nous une Canadienne ? (je ne m'attends pas à une réponse positive, j'ai l'habitude de me tromper dans mes suppositions, mais comme il est 6h chez toi...) :P
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MessageSujet: Re: Ronnie Shaw. [Terminé!]   Ronnie Shaw. [Terminé!] EmptyLun 1 Sep - 12:02

Ronnie Shaw a écrit:
    Tu connais Oliver? Oh wow.
    Je t'aime. I love you

Bien sur que je le connais Very Happy J'allais dire "qui ne le connais pas ", mais en fait... de mes connaissances, je dois être une des seules .__. ( parce que je suis une de mes connaissance Very Happy )

Citation :
-> Fiche en cours, je la finis avant d'aller me coucher... si je vais me coucher... Rolling Eyes Ça risque de prendre un moment quand même. Le forum a l'air actif et j'en suis déjà amoureuse, donc je vais me donner dans mon histoire. Et dans mon avatar, mais une autre fois T_T"
Aucun soucis, pas la peine de te presser comme çaaa, on t'attendra le temps qu'il faudra Wink
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MessageSujet: Re: Ronnie Shaw. [Terminé!]   Ronnie Shaw. [Terminé!] EmptyLun 1 Sep - 12:08

    Colleen : Bah cette fois-ci tu as bien supposé. =D Juste une chose, j'aimerais mieux éviter le mot "Canadienne" . Ça me rappelle que le Québec n'est toujours pas un pays et ça fait un peu mal d'y penser. Mais bon, assez de fibre patriotique pour aujourd'hui. Merci pour l'accueil! Very Happy

    October : Je suis désormais une de tes connaissances à ajouter à ta liste de personnes connaissant Oli. Personnellement toutes mes amies détestent BMTH, mais je les ai sensibilisées au visage du chanteur je crois. J'ai hâte que Suicide Season sorte.

    >.> Fiche.
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MessageSujet: Re: Ronnie Shaw. [Terminé!]   Ronnie Shaw. [Terminé!] EmptyLun 1 Sep - 14:16

bienvenue ^^

désolé je connais pas ce fameux Olivier, vous m'en voulez pas? Rolling Eyes
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MessageSujet: Re: Ronnie Shaw. [Terminé!]   Ronnie Shaw. [Terminé!] EmptyLun 1 Sep - 17:36

Bienvenue Very Happy
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MessageSujet: Re: Ronnie Shaw. [Terminé!]   Ronnie Shaw. [Terminé!] EmptyLun 1 Sep - 17:52

Bienvenue =)
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Abigail Fisher
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MessageSujet: Re: Ronnie Shaw. [Terminé!]   Ronnie Shaw. [Terminé!] EmptyMar 2 Sep - 18:18

Bienvenue =)
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MessageSujet: Re: Ronnie Shaw. [Terminé!]   Ronnie Shaw. [Terminé!] EmptyMer 3 Sep - 2:05

Miici fort fort du coucou tout le monde. Very Happy
Suite ici, c'était trop long pour un seul message. Rolling Eyes

    }}Histoire :
    Prologue.
    Tout commence en date du 14 août 1989 à Nottingham, en Angleterre. Elena Davies, 15 ans "et trois quarts", est en train de laver la vaisselle avec sa mère, dans un silence absolument total, comme elles le font depuis quatre mois. Quatre longs mois qu'elles ne s'adressent la parole que si c'est vraiment nécessaire ; Mme Davies n'approuve pas exactement le choix de sa fille de poursuivre la grossesse et de faire adopter le bébé plutôt que de simplement s'être faite avorter. Elle approuve encore moins le fait que sa fille ait eu une relation sexuelle avec un garçon avant l'âge légal et le mariage. En tout et pour tout, Elena n'est plus rien qu'une honte, un fardeau souillant l'image de la parfaite famille que les Davies avaient toujours eut. Le pire, c'est qu'elle ne sait même pas que la future maman n'a aucune idée de l'identité du père de son enfant. Ou plutôt, de l'enfant qu'elle porte en elle. Il lui est tout simplement impossible de le qualifier comme son enfant alors qu'elle sait qu'il se dirigera vers l'orphelinat dès qu'elle aura son congé de l'hôpital. Elle tente déjà, deux mois avant l'accouchement, de se séparer émotionnellement d'un bébé qu'elle aurait, en fait, voulu élever et voir grandir plus que n'importe quoi d'autre au monde. Seulement, sa mère ne la laissera pas. Et son père, là-dedans? La nouvelle ne lui avait pas particulièrement plu à lui non plus : il avait prit la clé des champs trois mois plus tôt.

    20 h 16, l'incident se produit. L'eau de vaisselle savonneuse avait éclaboussé sur le sol sans éveiller l'attention d'une ou l'autre des dames. Alors qu'Elena se retourne pour aller ranger des verres, ses pieds nus glissent sur le plancher, la faisant trébucher. Elle se heurte durement la tête, mais alors que sa mère ne fait que tenter de lui faire compter des doigts, l'adolescente lui hurle de la conduire à l'hôpital sur-le-champ. Elle l'avait senti, que quelque chose s'était détaché et, il n'y a pas à dire, elle craignait pour la vie du bébé bien plus qu'elle n'aurait pu le faire pour la sienne. Moins de vingt minutes plus tard, Elena est conduite dans la salle d'opération et, quand elle se réveille finalement, le chérubin git dans l'incubateur tout près d'elle. Les larmes coulent sur son visage. Elle n'en a plus que pour quelques jours mais, au moins, son bébé est déjà tout près d'elle. Faute de pouvoir lui donner de l'affection pour le reste de sa vie, ces quatre jours à l'hôpital seront les plus heureux de sa vie. L'ironie est qu'ils précèdent en fait des temps bien plus sombres qui conduiront au suicide de l'adolescente, un an plus tard. La seule chose dont son fils pourra plus tard savoir sur sa mère, c'est qu'elle a elle-même choisi son nom. Pourquoi celui-là, personne ne le sait, mais c'était décidé. Le petit se prénommera donc Ronald.

    Les premières années.
    Bien que très mignon, Ronald fait partie des enfants dont aucun parent ne veut. Tout d'abord parce qu'il pleurait sans arrêt, ensuite parce qu'il ne parlait jamais et, un peu plus tard, parce qu'il était trop vieux. Jusqu'à l'âge de dix ans, on le garde à l'orphelinat, coincé dans la même routine tous les jours. Nourriture infecte la plupart du temps, trois ensembles différents et un pyjama, des corvées à n'en plus finir et des règlements tout aussi pénibles. Les autres garçons n'ont pas envie de lui parler parce qu'il ressemble à une fille. Celles-ci, d'ailleurs, font souvent de lui une poupée vivante. Jamais il ne dit un mot ; il se laisse faire, n'a pas peur de porter les vêtements de filles si c'est pour s'amuser. Graduellement, il devient ami avec quelques uns d'entre elles, mais elles sont plus jeunes que lui. Plus les liens d'amitié deviennent fort, plus elles se font adopter.

    Au final, il décide de devenir ami avec certains garçons. Laissant de côté les peluches et les robes fleuries, il tente d'apprendre à jouer au ballon pour pouvoir jouer avec les autres mais, malheureusement, ça ne vient pas. Il a beau essayer et essayer, il ne parvient jamais à jouer convenablement et encore moins à convaincre les autres de le laisser jouer lui aussi. Il a toujours droit aux regards en coin. Même à l'âge de dix ans, tous les autres garçons sont plus grands que lui. De son côté, il ressemble toujours à une fille. Il refuse tout de même de se faire couper les cheveux trop courts, ce qui exaspère tout le monde. Mais il ne lâche pas prise. Il tient à garder ses cheveux plus longs que les autres et personne ne le fera changer d'avis.

    À l'aube de ses onze ans, un couple décide de l'adopter. Manque de chance, ils se rendent compte qu'ils n'aiment pas être parents et, au bout de 3 mois, Ronald est de retour à l'orphelinat, ayant à peine eu le temps de goûter à la vraie vie. Il faudra qu'il attende un autre huit mois avant qu'on ne décide finalement de le placer en famille d'accueil, et pour de bon cette fois. On lui fait promettre d'être gentil et d'écouter quand on lui parle. De faire ce qu'on lui dit de faire. Personne ne pouvait savoir à quel point suivre cet ordre à la lettre lui coûterait.

    L'adolescence, les Shaw.

    Le premier mois chez les Shaw se déroule comme dans un conte de fée. La maison, bien que modeste, en reste très chaleureuse et accueillante. Ronnie a même le droit à deux frères, tous deux "adoptés" eux aussi. Meli est le plus jeune, âgé de 10 ans, alors qu'Erik en a quant à lui 13, soit pas exactement un an de plus que Ronnie. La mère de famille s'appelle Clara ; elle vient de franchir la quarantaine et cela se voit sur son visage, mais ses traits son tout de même très doux, affectueux. Ronnie se jette sans même y songer dans les bras de celle-ci, imitant le jeune Meli et ne comprenant absolument pas pourquoi Erik semble la mépriser à ce point. Le père, Anthony, est dans la mi-quarantaine. Un bon monsieur légèrement bedonnant et pas particulièrement joli, mais ayant un air sympathique et toujours aucun cheveux gris. Les tâches sont simples et équitablement partagées : vaisselle, lessive et garder les chambres propres. Rien de plus. L'école est tout près et les garçons peuvent s'y rendre à pieds, ensemble. Ils discutent au début peu en chemin, puis, au fur et à mesure que le temps passe, les conversations prennent du sens. Meli se fait d'autres amis et il ne reste plus qu'Erik et Ronnie après seulement une semaine.

    Les deux garçons deviennent rapidement de bons amis. Plus le temps passe, plus Ronnie commence à considérer son "frère" comme un modèle, un idole. Erik lui apprend plein de choses par rapport à l'école, il lui fait visiter le quartier, lui fait découvrir de la musique, lire des magasines, jouer à des jeux vidéos et écouter des films d'horreur. Le plus jeune des deux en raffole même s'il a toujours peur. Heureusement, le gentil Erika est toujours là pour le tenir lors des scènes de suspense. Quand Ronnie fait des cauchemars, en grand enfant qu'il est, il peut presque toujours compter sur son fidèle ami pour lui laisser une place dans son lit, question de faire des rêves plus joyeux par la suite. Quant à Meli, il est rarement à la maison, toujours occuper à se promener chez l'un et chez l'autre. De l'extérieur, tout semble parfait. Même de l'intérieur, en fait. Meli et Ronnie sont plus jeunes qu'Erik. Ils ne comprennent pas encore où tout cela va les mener.

    Ce n'est que peu de temps après son treizième anniversaire que Ronnie fut réveillé au matin par un cri perçant. Effrayé, il ramena ses couvertures sur lui et attendit, ne sachant pas trop quoi espérer. la porte de l'entrée claqua. Au bout de dix minutes, c'était toujours le silence. Peu importe ce qui s'était passé, c'était terminé, il en était persuadé. Il sortit de son lit, puis de la chambre et se dirigea lentement dans la couloir. Rien ne semblait avoir été déplacé. Il se permit de jeter un coup d'oeil dans la chambre de Meli : rien. Le lit était vide. Mais après tout, il était 10 heures du matin, donc c'était tout à fait normal. À cette heure, Meli était depuis longtemps parti. La chambre des parents vint ensuite. Vide, elle aussi. Inquiet, le jeune garçon se dirigea vers celle d'Erik mais, avant d'y arriver, entendit du bruit provenant de la salle de bains à sa droite.

    - Je vais la tuer, je vais la tuer...

    Des sanglots brisés, une voix qui craquait affreusement. Erik n'allait pas bien et, même s'il n'avait aucune idée de ce qui s'était produit, Ronnie en avait déjà le coeur brisé. Il aimait bien trop Erik pour pouvoir supporter de le voir, ou de l'entendre, ainsi. Peu importe à quel point ses paroles semblaient malsaines, vulgaires, il lui était impossible de ne pas prendre sa défense. Contre quoi, il n'en savait rien, mais il le soutiendrait. Lentement, il ouvrit la porte de la salle de bain et s'éclaircit la gorge, faisant sursauter son grand frère qui se retourna vers lui, les larmes aux yeux. Une seconde plus tard, il avait prit le plus petit dans ses bras et le serrait comme s'il risquait de s'envoler au vent.

    - Qu'est-ce que t'as, Rii? demanda doucement Ronnie, enroulant lui aussi ses bras autour de son "frère".
    - Promets-moi que si Carla ou Anthony te touchent, tu vas me le dire.
    - Qu'est-ce que tu veux dire?
    - Promets le moi. S'ils te touchent, peu importe de quelle façon, je veux le savoir.


    La promesse fut faite, mais Ronnie n'y comprenait absolument rien. Ce fut cependant un mois plus tard qu'il commença à se sentir éclairé. Le cri de la veille, l'engueulade, l'oeil au beurre noir d'Erik... tout ça se tenait. Cela faisait plusieurs fois que ça arrivait mais, souvent, il ne s'en rendait pas compte. Là, c'était trop évident pour être oublié. Il ne dit pas un mot à table mais, une fois enfermé avec Erik dans la chambre de celui-ci, il lui demanda de lui expliquer. Malgré qu'il s'y attendait, il fut quand même surpris de la réponse. Carla.

    Pendant six mois, les choses se calmèrent. Tout redevenait normal. Si Erik se faisait encore frapper, on ne voyait plus ses blessures on on n'entendait plus rien. Pour Ronnie, tout était rentré dans l'ordre. Cependant, c'était bien le contraire. Avant ça, ce n'était même pas commencé. Papa Anthony n'avait toujours pas eu son mot à dire, mais peu de temps avant que Ronnie n'ait quatorze ans, les choses se corsèrent. "Écouter un film avec papa" n'avait pas exactement le même sens qu'ailleurs chez les Shaw. De chaque côté de lui sur le sofa les deux plus vieux se regardaient, ne sachant pas quoi faire. Meli, au moins, en était toujours épargné.

    Une fois par semaine, même deux parfois, Erik et Ronnie devaient s'asseoir dans le salon, sans pantalons, et écouter les fameux films dont tous les autres garçons parlaient à l'école. Cependant, les circonstances n'étaient pas les mêmes. Eux, ils étaient forcés de regarder. Forcés d'aimer ça et, surtout, forcés d'être regardés par leur près adoptif. C'était ça, ou bien Carla arrivait de par derrière et leur donnait des coups de balai jusqu'à ce qu'ils ne puissent plus sentir leur corps. Cela arrivait très souvent à Ronnie, d'ailleurs. Étrangement, les réactions de son corps pour ce qui se passait à l'écran n'étaient pas vraiment les mêmes que ce qu'il pouvait remarquer à côté de lui. Cela le mettait presque aussi mal à l'aise que la situation elle-même. Quand il ne pleurait pas et qu'il s'obligeait à regarder, c'était toujours l'homme qu'il regardait. Jamais la fille. Il prit du temps à comprendre ce que cela voulait dire mais, quelques mois après avoir franchi le cap des quatorze ans, la révélation s'offrit à lui presque sur un plateau d'argent quand il se décida finalement à regarder Erik. Effrayé, ou plutôt complètement mortifié, il décida de garder ça pour lui. Il ne pouvait pas en parler, sachant très bien ce qui risquait de se produire. Son torse, son dos et ses jambes étaient déjà couverts de bleus et il ne tenait pas à en rajouter. Surtout, il voulait garder Erik près de lui. C'était trop important à ses yeux pour qu'il puisse tout simplement songer à en parler. Pour tout le monde, il aimerait les filles. Pour lui-même, il continuerait à regarder son frère de plus en plus avec cette drôle d'impression dans le fond de son estomac.

    Le temps s'écoula, deux années complètes. Entre temps, Meli avait été ajouté aux soirées collectives et simplement regarder le film ne convenait plus. Tant qu'Anthony ne se mettait pas de la partie, Ronnie réussit à y trouver un certain plaisir. C'était si malsain, si hypocrite de sa part d'aimer ça, mais il n'y pouvait rien. Lentement, il avait commencé à regarder autour de lui. Il préférait garder Erik comme frère. De toute façon, il n'aurait eu aucune chance et il le savait.

    Le temps s'écoula à nouveau, presque trop rapidement malgré tout, jusqu'au départ d'Erik. Quitter ses frères adoptifs semblait dur pour lui, mais après les avoir enlacés et être sortit, il ne retourna plus la tête. Il n'avait donné d'adresse et de numéro de téléphone à personne, craignant bien trop qu'Anthony ne le retrouve. Seule une photo des deux garçons ensemble a l'âge de seize ans sera le témoignage d'une relation ayant déjà existé.

    C'est à partir de ce départ que le tout s'intensifie à nouveau. Contrairement à tout le monde, Anthony s'en est bien rendu compte, que son "fils" aimait les garçons. Il délaissa Meli, qui eut droit au double de coups de la part de Carla, et décida plutôt de s'attarder au le plus vieux des deux. Des "simples" touchers, on passe à quelque chose de presque complet. Des abus sexuels à leur plein potentiel. Démoli et se sentant plus souillé que jamais, Ronnie finit par se rabattre sur la drogue. Rien de bien gros au début, seulement des anti-dépresseurs qu'il trouvait dans la salle de bains... sauf que ça évolua par la suite. Du Valium au cannabis, du cannabis à l'ecstasy, de l'ecstasy à la cocaïne, de la cocaïne à l'héroïne... C'était plutôt étonnant que personne ne remarque tous les trous dans le pli de son coude, alors qu'il portait toujours des t-shirts ou presque. C'était en quelque sorte un appel à l'aide. Il voulait montrer les bleus sur ses bras. Il se changeait désormais devant les autres garçons au vestiaire, chose qu'il ne faisait plus depuis longtemps, avec l'espoir que quelqu'un remarque à quel point il était couvert d'ecchymoses et de traces d'ongles. Soit personne ne s'en rendit compte, soit l'aider n'était pas une priorité.

    Quand ça se rendit finalement beaucoup trop loin, Ronnie décida de partir même s'il n'avait pas encore 18 ans. Il n'avait pas été violé, mais s'il n'avait pas su se défendre à ce point, nul doute que c'est exactement ce qui serait arrivé. Trois jours plus tard, ses valises étaient prêtes, son compte en banque vidé et sa tête bien décidée. Il tenta de convaincre Meli de partir avec lui, qu'il s'en occuperait bien,que tout ça cesserait, mais le plus jeune avait trop peur. Le coeur brisé, Ronnie quitta finalement la maison aux horreur, s'aventurant dans la jungle sauvage qu'était pour lui Londres. Grâce à des bourses, il put aller faire une première année dans une université simple et peu prestigieuse, mais il comprit vite que ce n'était pas pour lui. Il était encore bien trop mélangé pour pouvoir s'intéresser sérieusement à ce genre d'études. Il quitta Londres pour Bristol dès que l'année fut terminée, ayant entendu parler du lycée Benet. S'il devait continuer à étudier, alors ça serait là. Loin de Nottingham et loin des Shaw, si ce n'est de son nom de famille qui les reliera à eux jusqu'à ce qu'il puisse finalement le faire changer.
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MessageSujet: Re: Ronnie Shaw. [Terminé!]   Ronnie Shaw. [Terminé!] EmptyJeu 4 Sep - 11:16

    Magnifique présentation, et là non plus rien à redire cheers ( surtout l'histoire. quoi qu'en fait... tout est plus que bien. I love you )

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    N'oublie pas de faire toutes les démarches, et bon jeu Wink

    Je déplace et vérrouille
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MessageSujet: Re: Ronnie Shaw. [Terminé!]   Ronnie Shaw. [Terminé!] Empty

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